DJENDEL-LAVIGERIE MON VILLAGE

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Décharge publique aux portes de Djendel

Bedrani Abdelkader ·

 

Cette décharge du « SRAA », 
De passage sur la route du SRAA, je regardais avec amertume cette décharge envahir les terres, je descendis de mon véhicule pour prendre quelques photos ; surprise !!!, je tombe par hasard sur un modeste paysan avec deux de ses enfants et ses vaches. Il m'interpella et me harcela de questions. Il s'interrogea sur l'origine de cette idée et sur le sort de toutes ces familles accrochées à leur terre, même si l'exode n'a pas laissé indifférent plus d'un.
Leur devenir par rapport à cette décharge, pour eux une vie simple semble s'écouler, tout une page du passé gommé, apparition de nouvelles maladies cardiorespiratoires, certaines personnes commencent à faire de l'asthme? .Je lui répondis tristement qu'on pourra vainement chercher l'initiateur de cette idée et je lui fais remarquer que l'homme serait capable du meilleur et aussi souvent capable du pire.
Chers amis, par ce billet, je souhaiterai attirer l'attention des personnes qui aiment la nature, qui s'inquiètent pour l'équilibre de demain ,aux autorités municipales ainsi que d'autres élus et autorités administratives de notre village aujourd'hui sur une situation problématique qui deviendra par la force des choses, au fil des années (les années passent trop vite), un monstre gluant, bien difficile à abattre.
Il s'agit bien entendu de la décharge du « SRAA ».Cette décharge conçue certainement sans études pose de sérieux problèmes de nuisances, de protection de l'environnement naturel ainsi que la sécurité et l'hygiène des populations résidant à proximité avec leurs animaux qui mangent une grande part de la matière organique consommable. Rappelons que ces déchets contiennent de plus en plus de matières non biodégradables ou toxiques.
Les odeurs nauséabondes en été, les rafales de poussière qui balayent les sacs en plastiques qui jonchent les deux cotés de la route, mais aussi la pollution de l'air, de l'eau et des sols. Des enfants plus jeunes qui ont certainement abandonné leurs études slaloment déjà entre les ordures. Ils se croiraient déjà les chiffonniers du Caire. Quel gâchis?. Un SRAA qui, autrefois, était notre fierté, qui se caractérisait par un environnement géographique particulier.
Qui ne se rappelle pas du jour du marché du mercredi (actuellement polyclinique et FAJ) ?
D? où venaient toutes ces sortes de volailles, de couffins d'œufs frais, de cagettes de figues etc.? étalés à l'entrée du marché ? 
Enfin il n'ya pas lieu de s'agiter inutilement, Ne restons pas des témoins muets, FAISONS FACE ! Comme disait André Gallice : « une poignée de fourmis bien d'accord peuvent mettre le gros arbre à mort. »
Je joins (02 photos prises ce samedi sur ce dépotoir sauvage et son étendue.

 



06/03/2013
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