DJENDEL-LAVIGERIE MON VILLAGE

DJENDEL-LAVIGERIE  MON VILLAGE

Riyacha

Riyacha
Riyacha :

 Photos envoyées par Benyoucef.

Riyacha signifie littéralement,  moulin à vent.

Ce site se situe sur les hauteurs de la chaine du Gountas qui longe le Chéliff du coté nord.

Sur les images, on a plutôt l'impression d'une place fortifiée ou d'un fortin. Qu'en est-il ? 

 





Commentaires

  • JiPé 6 messages Site web/blog

    cela ressemble beaucoup aux ruines d'un "poste-blockaus" (dénomination moderne) lié au Télégraphe Chappe, système répandu en Algérie à partir de 1842. Le bâtiment était un parallélépipède de 4 m sur 13 (dimensions au sol), avec des murs de 5 m de haut, garnis de meurtrières (l'époque le nécessitait) et de 2 échauguettes. Le Sémaphore émergeait de l'ensemble, visible (c'était obligatoire !) des 2 autres postes éloignés qui l'encadraient. Je tenterai d'apporter plus de détails, si besoin.

    • Kaddour 181 messages Site web/blog

      Bonjour JP,
      Merci pour ces précieuses informations. Avez vous des références à nous donner pour essayer d'en savoir plus. Notre ami Omar nous précisait que ce poste était en communication avec deux autres comme vous l'avez indiqué, à savoir Médea et Miliana. Il reste donc à vérifier s'il existe des vestiges de tels constructions. Je vais tenter de demander à des gens de Miliana par le biais de leur site "Alger-Miliana ( je ne réside pas en Algérie).

  • Omar. 8 messages

    CONSTRUCTION DES POSTES TELEGRAPHIQUE
    Algérie: Tableau de la situation des établissements français dans l'Algérie
    Au commencement de 1837, une ligne télégraphique fut improvisée par le génie militaire, entre Alger et le camp de Boufarik qui était alors notre poste le plus avancé, Blidah et Koléah n’étant pas encore occupés. Mais, du moment que la conquête s’étendit, que les colonnes expéditionnaires poussèrent leurs opérations au-delà de l’Atlas, le besoin fut senti de perfectionner cet important moyen de correspondance et de l’appliquer à une ligne plus étendue. En 1842, un directeur de la télégraphie de France fut envoyé sur les lieux, avec la mission d’étudier l’établissement de lignes définitives destinées à mettre Alger en communication avec les principales places de la province, ainsi que l’organisation &un personnel spécial pour les desservir.
    Cette mission a eu pour résultat de faire adopter par le ministre de la guerre: 1° L’application à l’Algérie du système de la télégraphie de France, simplifié;
    2° La formation d’un corps de télégraphiés, dont les deux tiers choisis parmi les sous-officiers et caporaux libérés du service, et un tiers pris dans l’administration de la métropole, les uns et les autres faisant partie de cette administration et servant au même titre; le directeur, les traducteurs et les inspecteurs également choisis dans le personnel de France.
    Pour réaliser l’organisation projetée, un crédit extraordinaire de 95,000 francs a été demandé à la législature et voté au titre de l’exercice 1843.
    La ligne d’Alger à Miliana a été établie dans le cours de cet exercice.
    Cette ligne se compose de onze postes situés sur les points indiqués ci-après: 1° Alger, 2° Mustapha supérieur, 3° Douéra, [1° Boufarik, 5° Beni-Mered, 6° Blidah, 7° le sommet de l’Affroun, 8° Sidi Abd-elKader—bou-Medfa, 9° l’un des monts Righa, 10° près de Miliana, 11° Miliana.
    Sur la section de ligne d’Alger à Blidah, les postes ont été installés, soit dans des bâtiments existants qui se trouvaient dans des conditions favorables, soit dans des tourelles bâties à cet effet.
    Le directeur, ses bureaux et l'appareil des signaux sont installés à Alger dans une maison particulière louée et appropriée. ' .
    A Blidah, le service est également installé dans une maison particulière. Cette maison comprend le logement du traducteur et des stationnaires. '
    L’établissement de la section d’Alger à Blidah a coûté.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31,738‘ 91° Sur la section de Blidah à Miliana, il a fallu construire tous les postes.
    Chacun de ces postes consiste en un petit bâtiment ayant trois pièces au rez-de-chaussée et une à l’étage. Des guérites manquantes sont placées aux angles de la terrasse. Les approches des postes sont défendues par un tambour en palissades__ percé de créneaux.
    Ce tambour A REPORTER . . . . 31',73891 EPORT. . . . . . . . . . . 31,738f 91°
    Forme une cour en avant du bâtiment qui, avec cinq ou six défenseurs, peut résister aux attaques des malfaiteurs. . ' La station d’arrivée à Miliana a été placée dans la ville même, et renferme, outre les locaux décrits ci-dessus, un logement pour le traducteur. Les constructions de la section de ligne de Blidah à Miliana ont donné lieu à une dépense de 46,000 00 L’achat des mécanismes, des lunettes et du mobilier des postes, ont coûté. . . . . . . . . . . . 10,545 09
    Les dépenses extraordinaires résultant de l’envoi en Algérie des agents de l’administration des télégraphes de France, chargés de l’installation de la ligne d’Alger à Miliana, se sont élevées..... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . , . . . . . . . . . . . .. 6,717 00 Depuis le commencement de 1844, le télégraphe fonctionne régulièrement entre Alger et Miliana.
    Le service est fait par un directeur, deux traducteurs, un inspecteur et trente stationnaires. Le but que le Gouvernent se propose étant de mettre le plus tôt possible Alger en communication télé— graphique avec la frontière de l’ouest, le prolongement de la ligne d’Alger à Miliana sur Orléansville a été décidé par le ministre de la guerre. En ce moment (mai 1845), le génie, sur les indications du service télégraphique, fait construire les six postes qui formeront. la section de Miliana à Orléansville. '
    Ces postes sont situés sur les points ci-après indiqués: 1° à Miliana, sur la butte Partarieu; 2° sur l’un des contre—forts du Zakkar; 3° sur le Djebel—Douî, près d’El-Kantara; 4° sur le Temouloga, près du Marabout; 5° sur une colline entre l’oued Fodda et Orléansville; 6° à Orléansville.
    La nécessité a été également sentie de mettre Médéah en communication avec Alger par une ligne télégraphique; mais les vapeurs et les nuages qui enveloppent presque continuellement les montagnes des Beni-Salah, au-dessus de Blidah , n’ayant pas permis d’établir, des postes entre cette ville et Médéah , on s’est décidé à faire passer la ligne par Miliana, en construisant trois stations dans l’intervalle qui sépare ces places. Ces stations sont placées, savoir: 1° sur un mamelon du Gontas près de l’oued Adelia; 2° au sommet du Gontas; 3° au pied du Dakla; 4° à Médéah.
    Les postes de la section de Miliana à Orléansville et de l’embranchement de Miliana à Médéah, déjà en pleine construction, seront terminés dans le courant de l’été 1845; ils pourront fonctionner vers la fin de l’année. Des études ont été faites pour prolonger jusqu’à Mostaganem, et de là à Oran, la ligne d’Alger à Orléans— ville. Les postes de cette ligne seront construits en 1846.
    On pourra s’occuper aussi à cette époque des lignes d’0ran à Tlemcen et à Mascara; viendra ensuite la ligne d’Alger à Constantine par les Bibans et Setif.
    La télégraphie est appelée à jouer un grand rôle en Algérie. Il importe, en effet, que le gouverneur général soit très—promptement informé à Alger de ce qui se passe dans toutes les provinces, afin de pouvoir, au besoin, diriger immédiatement sur les points menacés les forces nécessaires pour rétablir la tranquillité et rassurer les populations. Les indigènes, dont l’esprit est si facile à s’impressionner, verront dans la télégraphie un nouvel élément de notre puissance morale et matérielle.
    * SERVICES CIVILS.

    • Omar (visiteur)
      Omar (visiteur) · 13 décembre 2016

      Tout devient de plus en plus compréhensible si on scrute bien la carte topographique de Lavigerie 1934. ( REVISE sur celle de Goureux de 1922), qui portait quelques changements ou disparitions des nominations des lieux.
      Pour Erryacha on trouve le nom Teleg du Gonntas (Télégraphe) et on a ajouté un petit cercle denté ce qu’explique la légende en dessous de la carte par ‘phare à éclipses’
      Donc la Riyacha fonctionnait avec du feu lorsqu’on vivait avec les moyens de l’âge de pierre et l’arrivé de la technologie de l’époque a permis qu’on se dotait d’un miroir pour le signale (Phare éclipse)
      En résumé la riyacha était un site ou on télégraphiait les événements de sécurité de la région vers d’autres lieux, elle a démarré avec du feu et terminé par un phare à éclipse ou miroir.

      • Omar (visiteur)
        Omar (visiteur) · 5 novembre 2016

        Bonsoir Kaddour
        Notre vieux Hattab Mohamed âgé de 78 ans vit actuellement à Boumedfaa, son ancienne maison est situé sur l’autre versant du Gontas du coté nord, proche de la Riyacha de quelques 500 m à vol d’oiseau. il se présente tous les toujours pour travailler ses terres aux alentours du site.
        Ses ancêtres étaient des bucherons (Hattabine), d’où leur nom Hattab, ils fournissaient du bois de la foret d’Ain-Torki aux occupants de la Riyacha pour émettre des signaux la nuit.
        Il y’avait aussi un miroir d’après un ami à notre cher Moha Bradai. Un autre vieux de 86 ans d’Ain-Dem qui nous a dit qu’on émettait des signaux aux bateaux qui arrivaient et qu’on voyait de ce lieu.
        C’est peut être pour ca que les français le surnommaient le ‘Télégraphe comme nous l’a dit notre cher cheikh B.Bouamra.
        Notre ami Ahmed avait raison pour les signaux mais La bâtisse ‘Erriyacha’ était construite en période française (d’après beaucoup de connaisseurs) car les seules traces qui témoignaient la période turque étaient le souk larbaa et le ranche qu’a construit le bey ou beylik d’Alger à sa fille à Ain-Dem.
        Il faut ajouter que l’actuelle Ain-Dem s’appelait Ain-Frid, et Ain-Dem c’était les lieux de ‘Bensiem’

        • Kaddour 181 messages Site web/blog

          Bonjour Omar
          Pourrais-tu nous dire davantage sur le respectable Hattab qui t'a donné ces informations? Quel âge a-t-il? Où vit-il ?
          D'après ce témoignage, l'hypothèse d'un émetteur de signaux se précise de plus en plus. D'ailleurs, dès 2012, le commentaire d'Ahmed nous mettait sur cette piste. Sauf que notre ami Ahmed signalait que c'était pendant la période turque.
          En citant B.B. ( de qui pourrait-il s'agir?), tu dis que les français appelaient cet endroit " le télégraphe". Je pense donc que ceci étaye l'hypothèse du sémaphore qui était plus connu sous le nom de " télégraphe aérien" ( voir la page internet : http://telegraphe-chappe.com/ )
          En tout cas, merci infiniment d'avoir contribué à éclaircir une partie de cette énigmatique Riyacha.

          • Omar (visiteur)
            Omar (visiteur) · 30 octobre 2016


            D'après le vieux Hattab, le bâtiment ‘’Riyacha’’ était composé du rez de chaussé ou se trouve le puits et deux étages au dessus
            On a beaucoup parlé de l’éolienne, elle n’a jamais existé, et la l’objet pointu qu’on voyait de loin orienté vers le ciel n’était peut être que le reste du mur car le vieux Hattab dans son jeune âge en emmenant ses animaux de ce coté a pu voir la bâtisse avec toute sa hauteur avant de s’écrouler petit à petit. Maintenant on ne voit de la riyache qu’un bloc rond qui va avec le sommet de la colline.
            Je ne crois pas que la Riyacha était désignée par un nom propre pour elle. D’après notre cher B.B, les français surnommaient la Riyacha ‘’Le Telegraphe’’. Et cette appellation veut tout dire.

            • Omar (visiteur)
              Omar (visiteur) · 28 octobre 2016

              Quelques vieux sont d'accord sur la période de la tuerie qui s'est passée à RIYACHA, aux environs de 1900 et cela correspond avec l'insurrection d’Ain-Torki, Mohamed Ben Yacob.
              L’assaut s’est déroulé la nuit. D’après le vieux qu’on a visité et qui habite à quelques centaines de mettre du lieu, des vieux lui ont parlé de cette scène, que des gens étrangers du douar ont attaqué le site et tué le couple résident, la dame, avant de mourir a écrit sur une feuille le nom de la famille qui avoisine les lieux.
              Le signal s’effectuait chaque nuit à une heure précise entre Médéa, Riyacha et Ben-Allel (Miliana) et autres lieux bien sûr.
              Cette nuit, ce poste n’a pas pu signaler, ce qui a provoqué l’alerte. L’armée est arrivée, ils ont trouvé les morts et le bout de papier sue lequel le Nom ‘’Hattab’’ était écrit dessus.
              Seuls les enfants et les femmes ont pu échapper, car tout le monde a été torturé et emmené au sud à In-Salah d’où personne n’est revenu.
              NB : L’ancienne prison c’était In-Salah au lieu de Reggane.
              Même Gaston Marouby n’a pas échappé à cette prison ou il a passé une année pour quelques sacs de blé qu’il a cache durant la crise (famine) qui a frappé le monde.

              • Omar (visiteur)
                Omar (visiteur) · 22 octobre 2016

                Aussi on a vu le puits mais plein de grosses pierres taillées du mur, un figuier sortait du fond. Le vieux nous a dit qu’après l’indépendance on venait là et on buvait cette eau glaciale en utilisant des cordons (chrit) et des feuille du barwag.

                • Omar (visiteur)
                  Omar (visiteur) · 21 octobre 2016

                  Hier on a fait un tour au site de RIYACHA , on a rencontré un de ceux que toute sa famille a été déportée à Reggane à cause de la tuerie qui s'est passée en ce lieu.
                  Des voleurs (chercheurs d'or) sont passés deux fois avant nous il y a plus d'une semaine, et ont laissé un creux de plus de deux mètres de profondeur sur un coté du batiment. Dommage la camera de Benyoucef nous a manqué. On reviendra inchallah

                  • Omar (visiteur)
                    Omar (visiteur) · 16 octobre 2016

                    D’après ce que j’ai su, les seules endroits qui témoignaient la présence des Turcs dans la région de la commune mixte de Djendel étaient le souk l’arbaa et les hangars de Bensiam du coté de sidi Djelloul, Ain-Dem, juste pour dire que cette maison était construite plus tard, en période de colonisation Française .
                    Pour le sémaphore, je ne vois pas l’utilité à cette époque, Avant ça, Changarnier et ses troupes qui faisaient passer leurs arsenaux de guerre avait besoin d’un engins plus efficace et facile à détecter, un signal de miroir ou de feu sera beaucoup plus important..
                    Pour l’éolienne il me semble il y’a bien longtemps avoir vu depuis le cimetière ouled-benomor la RIYACHA bien clair avec un objet pointu vers le ciel.
                    Ceux qui ont abattu les occupants de la riyacha, cela correspond avec l’insurrection de Marguerite du 26 avril 1901 , les Righas avec à leurs tète le héros Yacob Mohamed Ben El-Hadj Ahmed, c’etaient les seuls dans cette region qui ont était déportés vers la Nouvelle-Calédonie.

                    • Kaddour 181 messages Site web/blog

                      Bonsoir,
                      Merci Omar pour ces précisions, mais il faudrait des preuves plus tangibles. Pour le puits, quoi de plus normal que d'avoir un puits à proximité d'un endroit qui a été un lieu de vie !
                      Mais au sujet d'un dispositif qui ressemblerait à une éolienne, et au vu de ce que j'ai indiqué dans mon précédent message, pourquoi ne pas essayer de vérifier l'hypothèse de l'existence en cet endroit d'un sémaphore? En effet, les sémaphores du type Chappe sont munis de grands bras articulés ( pour former des lettres de l'alphabet) destinés à envoyer des messages d'un point donné à un autre. C'était l'ancêtre du télégraphe. D'où l'éventualité d'expliquer le mot "riyacha" = faire des signes (signaux). C'était probablement un des moyens de communication de l'armée turque ou de l'armée française pour dominer toute la région.
                      Certes l'endroit est très propice à l'implantation d'une éolienne ( le vent quasi permanent des monts du Gountass est assez connu), mais pourquoi faire? Et pour quelle époque?
                      Pour un puits, le système du treuil aurait été plus simple et aurait permis de puiser l'eau à des profondeurs raisonnables. Quant-à une pompe à eau de surface, on est limité à 10 mètres de profondeur selon les lois de la physique; sinon, on doit recourir à une pompe immergée qui est plus coûteuse.
                      L'essentiel est que cette question permet d'animer le débat et d'inviter d'autres amis à intervenir.
                      Bien cordialement

                      • Omar (visiteur)
                        Omar (visiteur) · 11 octobre 2016

                        Pour le puits, je l’ai vu moi-même avec un ami, sauf qu’on l’a enfoui de débris de peur pour les visiteurs et les animaux
                        Pour la construction du site ainsi que le pont d’Amourah, La fontaine ‘’Ain Chrob wehrob’’ et la route depuis Djendel jusqu’a cette fontaine, tous ont était construite presque à la même période, c’est un vieux né en 33 qui connait pas mal de choses qui me l’a dit, déjà ce site n’était pas cité chez Mr Xavier Yacono,
                        Pour l’éolienne, je n’ai pas fait attention car tout était enfuit sous les pierres, et je ne risquerai pas une autre visite, j’ai les pieds plats, mais je peu dire que notre regretté Dilmi en a fait construire une sur ces terre du cote de la fameuse décharge avant même les colons. Ça, j’ai vu ses trace, quelques bouts de fer dans du béton qui a peine on les voit.
                        Aussi dans mon jeune âge, étant curieux comme tout le monde, quand j’entendais ce mot riyacha, mes parents me répondaient qu’il y’avait eu une, moi je supposais un moulin à vent.
                        Mais je peux me renseigner encors plus.

                        • Kaddour 181 messages Site web/blog

                          Bonsoir,
                          Je penche plutôt vers l'hypothèse que c'était un endroit pour envoyer des signaux ( messages) comme celà a été indiqué ci-dessous par notre ami Ahmed. Pour preuve, le mot "Riyacha", il est également possible de l'interpréter comme " faire des signes" du verbe arabe dialectal" rouech".
                          Quant à l'hypothèse de l'éolienne, je n'ai pas souvenir, même si ma visite date de 40 ans, qu'il y avait une quelconque trace d'un dispositif ou d'un emplacement de dispositif pour générer de l'électricité. Y a t-il des indices pour affirmer qu'il y avait une éolienne et un puits? Les plus courageux iront voir sur place pour vérifier et nous apporter des preuves concrètes.
                          Par ailleurs, pour sa construction,certains intervenants parlent de l'époque turque et Omar de l'après première guerre mondiale. Qui a raison?
                          Oua essalem aleykoum

                          • Omar (visiteur)
                            Omar (visiteur) · 10 octobre 2016

                            Salem à tous
                            Ces ruines représentaient un secteur de surveillance et de communication parmi tant d’autres installes sur des lieus élevés en altitude, bien choisis pour recevoir et communiquer les nouvelles afin que toute l’Algérie soit en alerte en un laps de temps
                            On a commencé à les construire après la première guerre mondiale ; d’autres existaient déjà depuis la période romaine.
                            On appelait ce lieu ‘’ERRYACHA’’ à cause de l’éolienne qui fournissait l’électricité pour tirer l’eau du puits et l’éclairage.
                            On a entendue dire qu’autrefois, le jour, la communication se faisait par miroir qui reflétait la lumière du soleil vers Miliana et Teniet-el-Had qui transmettaient.
                            Les gens qui travaillaient ici ont été tues par des rebelles, parmi ces rebelles ont été exécutés, d’autres déportés vers la Calédonie

                            • ahmed

                              Riacha veut dire envoyer des signaux par divers moyens .C'est un poste d'observation construit sur le plus haut sommet d'une montagne par l'armée turc et delà on envoyait des signes à l'aide de miroir vers d'autres Riachate situées dans la meme région ( au sommet du Zaccar ou au sommet de Doui à Ain Defla .) c'est les transmissions de l'époque .

                              • El djendeli
                                El djendeli · 11 avril 2012

                                Desole les frères je me suis trompé ,mon père et mon oncle et mon grand père ont travaillé de force au poste de Ain edem pas a riacha

                                • El djendeli Site web/blog
                                  El djendeli · 11 avril 2012

                                  C est un poste de police pendant la guerre d Algérie ,d après mon père rabi yarhamou que les habitants de Ain edem qu ils travaillaient de force comme des esclaves et il y avait un harki chef de chantier avec un fouet et mon père à beaucoup ramasser,et j ai quelqu un de ma famille qui étais conduit de force pour travailler est toujours en vie au village de sidi enacer certain lakhdar benketib




                                  • guessoum
                                    guessoum · 11 avril 2012

                                    bonjour,enfin des revenants .c'est une grande bouffée d'o2 pour notre blog .cette semaine ,j'ai appelé moha au téléphone pour lui demander s'il a remis les clés ou quoi ;il m'a appris qu'il nous attend au tournant dès que sa belle mere sera rétablie ;elle habite à Miliana .

                                    • Kaddour (visiteur)
                                      Kaddour (visiteur) · 10 avril 2012

                                      Bonjour à tous,

                                      j'ai le souvenir d'une expédition entre copains pour aller visiter ce site. On devait avoir guère plus de 17 ou 18 ans. Mes compagnons de route étaient Ahmed Labdi, Mohamed haouat dit " Chabeb" et notre regretté défunt Ali Aiboudi, Rabi yarhmou.
                                      J'étais surtout impressionné par le silence des chemins de campagne et l'hospitalité des rares habitants que notre chemin avait croisé. Arrivés à destination, on a essayé de jouer aux archéologues pour découvrir je ne sais quel mystère, mais en vain... Le vent était le maître de ces lieux qui gardaient pour nous un secret inaccessible à des jeunots sans expérience. Le retour au village avait été plus simple et plus rapide; nous étions contents d'avoir défié un endroit aussi insolite. En regardant maintenant ces images, j'ai l'impression de les découvrir pour la première fois. Les rêves de jeunesse ont fini par s'estomper faute de les avoir entretenus.

                                      • guessoum
                                        guessoum · 10 avril 2012

                                        salut les amis (meme les déserteurs ).cher ben ,je passe presque tous les weekend dans cette région avec une "pose -couscous " chez un grand ami :m.bouabdelleh benassam , la prière à la mosquée de la "zaouya" et le cafée chez l'un des saidani ou bien drai ben.avec de la marche et de la chasse .

                                        merci pour la photo des ruines ,et merci au webmaster meme s'il est absent lui aussi .

                                        mais comme dit le dicton :pas de nouvelles bonnes nouvelles .

                                        • Benyoucef (visiteur)
                                          Benyoucef (visiteur) · 9 avril 2012

                                          Cher Guessoum, Il n'y a pas meilleur endroit dans notre région que riyacha ,le calme total après une demi heure de marche à partir du petit douar du cote des bensiam ,
                                          Avec une bonne gorgée d’eau au bord de la route, un peu de courage et tu prends le versant gauche tout en t’orientant du coté est. là haut, n’oublie pas de dire ellahou akbar . c’est majestueux, monumental et grandiose.

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