DJENDEL-LAVIGERIE MON VILLAGE

DJENDEL-LAVIGERIE  MON VILLAGE

Gaadet Benzarfa ( la colline Benzarfa)

Gaadet Benzarfa ( la colline Benzarfa)
Gaadet Benzarfa ( la colline Benzarfa) :

"De la colline de Ain Sultan, je comtemple mon village Djendel ..."

Ainsi, débutait une rédaction de mon ami de toujours, Ahmed Labdi / Makhlouf ...





Commentaires

  • moha brady
    moha brady · 17 septembre 2011

    En voyant cette colline,elle me rappelle encore tant de souvenirs de mon enfance.
    Et le paradoxe c'est que pas mal de gens me voit comme un etranger du village.De ce lointain passé ou les eaux de l'oued ne pouvaient etre traversées qu'à des endroits précis me rappelle le mariage de mon neveu adoptif.La mariée etait à qulques kilometres de l'autre rive de l'oued.Le cortege composé d'hommes d'un certain age burnus et gandoura blancs leur donnaient des aires de conquerants ouvraient la marche devant comme dans une parrade ,et qulques femmes surtout de vieilles avec des parures dignes bakhnoug et foulards aux couleurs flamboyant ornant leurs tetes
    suivaient et terminer la marche avec un chant interminable.Une des vieilles gazouillait et les autres femmes suivaient la cadence en lançant de temps à autre des you you qui faisaient rougir de joie les hommes au devant .
    Et moi au milieu comme un prince montant le cheval de la marié,coiffé d'une chechia bien rouge et neuve en cette circonstance avec ornement se soulevant et se rabatant au trot des pas du cheval.Un guide tenait les renes et j'etais sur que j'arriverai tout entier à destination.
    Au retour avec la mariée, nous fimes le meme trajet que l'allée.Apres la traversée du Gue (maktaa),il ne nous restait que qulques centaines de metres.les hommes etaient toujours devant silencieux dans leur marche et les femmes derriere avec chants et you you mais cette fois c'est deux vieilles qui se relaient une de la famille du mari et l'autre de la famille de la mariée.
    La mariée toute couverte d'un burnus blanc ne cessait de pleurerdurant tout le trajet;et moi derriere je lui tenais ce burnus qui lui tombait jusqu 'aux pieds qui doivent rester couverts aux yeux des hommes.
    Dans notre chemin ,on devait prendre un passage entre deux habitations et là personne n'a remarqué un fil de fer tendu entre les deux maisons et qui fera obstacle à la mariée à hauteur de son cou.
    A cet endroit,il m'a bien fallu crier .La mariée toute camouflée ne pouvant meme pas voir la lumiere du jour se debattait pour ne pas etouffer par ce fil de fer et de tomber de cheval et moi m'accrochant davantage à elle .Les femmes lancerent des cries que La mariée va tomber!
    Pauvre guide tete baissée, ne s'etant meme pas rendu compte.ILa fallut que les hommes du devant accourt pour arreter le cheval ,abaisser la tete de la mariée et continuer le chemin dans la joie .
    Juste la marié descendue et emmenée à l'interieur qu'on me mit un peu de sucre dans la bouche et qu'on m'invite à lui enlever le burnus d 'un seul trait à l''aide de mes dents.
    Ce fut un soulagement pour la mariée, on lui donna à boire du lait
    et la contenter d'un peu de miel en attendant un repas bien copieux et bien preparé excéptionnellement fait pour une nouvelle mariée .
    Un souvenir qui me rappelle une enfance.......

    • moha brady
      moha brady · 6 juillet 2011

      IL m'est arrivé il y a quelques jours de faire un petit tour jusqu'aux abords de petite colline. Le lieu me rappelle mon enfance.Il ne reste de la maison qui m'a vu naitre qu'un mur non demoli de deux metres de hauteur et une petite ouverture representant autrefois une fenetre .Quelques larmes en souvenir de ce que j'ai toujours en moi en memoire de ce lieu n'ont pu etre retenues. L'oued etait tout proche de nous,et au moment des crues, mon pere mesurait l'appproche des eaux à l'aide de batonnets qu'il enfoncait dans la terre à intervalles de quelques metres entre eux. L'oued etait à une centaine de metres.
      Un soir, les eaux ont commencé à monte. Nous avions pris ce qu'il fallait prendre le temps du recul des eaux, moi j'ai emporté mon cartable le seul bien que j'ai avec ma chechia.
      A notre retour ,les eaux ont laissé leurs traces visibles sur les murs
      à une hauteur de genoux d'un gosse.
      Qu'il pleuve ou qu'il neige, mon cartable sous le bras,
      je prenais le chemin de l'ecole; il n'y avait presque pas d'habitants que les Rabah benFredj, les Amri, El Kabrane, les Djellal ,Tahar el Kahwadji (pere de Hamoud meharzi)
      En montant ce monticule jusqu'aux Xima ,là je trouvais Laiboudi plus agé que moi ('rabi yarhmou) qui m'attendait parfois. Nous prenions ensemble le chemin de l'ecole qui nous menera tout droit vers la maison d'El Faz juste à coté c'est la maison de Belounes (Galli) De là, notre chemin sera tout droit jusqu'au bassin de Marouby le menuisier.
      L'ecole est bien tout proche et tous les eleves prennent rendez vous devant le Monument aux Morts attendant les premiers coups de cloche de l'ecole pour regagner les bancs.

      • moha brady
        moha brady · 6 juillet 2011

        ILm'est arrivé il y a qulques jours de faire un petit tour jusqu'aux abords de petite colline .Le lieu me rappelle mon enfance.Il ne reste de la maison qui m'a naitre qu'un mur non demoli de deux metres de hauteur et une petite ouverture representant autrfois une fenetre .Qulques larmes en souvenir de ce que j'ai toujours en moi en memoire de ce lieu n'ont pu etre retenus. L'oued etait tout proche de nous,et au moment des crus mon pere mesurait l'appproche des eaux à l'aide de petits batons qu'il enfoncait dans la terre à interval de qulques metres entre eux loued etait à une centaine de metres.
        Un soir, les eaux ont commencé à monter .Nous avions pris ce qu'il fallait prendre le temps du recul des eaux,moi j'ai emporté mon cartable le seul bien que j'ai avec ma chechia.
        A notre retour ,les eaux ont laissé leurs traces visibles sur les murs
        à une hauteur de genoux d'un gosse,.
        Qu'il pleut ou qu'il neige
        je prenais mon cartable pour le chemin de l'ecole ,il n'yavait presque pas d'habitants que les rabah ben fredj, les amri, el kabrane les djellal tahar el kah wadji (pere de haoud meharzi)
        En montant ce monticule jusqu'aux wima ,là je trouvais laiboudi plus agé que moi ('rabi yarhmou) nous prenions ensemble le chemin del l'ecole qui nous mene tout droit vers la maison d'elfaz juste à coté c'est la maison de belounes (gali) ?De là notre chemin nous mene tout droit au bassin de Marouby le menuisier.
        L'ecole est tout proche de là . LE point de rendez de tous les ecoliers etait la place monuments aux morts c'est de là que la cloche de l'ecole 0 08H nous appelle pour les bancs de classe.

        • MOHABRADY
          MOHABRADY · 6 avril 2010

          La maison qui m'a vu naitre est juste là en face de cet gaadet BENZARFA il n'y a que l'oued Chelif qui nous sépare.Il y a un Gue à cet endroit et c'est justement à cause de ce Gue que l'armée nous a chasse (passage des moudjahidines et des gens de la revolution qui faisaient la liaison )c'est ausi le gue des gents d'EL GOUNTASSE .
          Ce pont sur la photo autrefois n'existait pas;
          en bas de cette colline il y avait de l'eau pure qui jaillissait de la terre .
          .On appelait cet endroit EL OUNSSOR "la sourcr" ;
          on s'alimentait de cette eau à l'aide de gourde de peau de chevre Nous on devait traverser l'oued par contre ceux de l'autre versant les BENZARFA puisque le nom de la colline découlait de leur Nom n'avait pas de peine pour récupérer cette eau si limpide.

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